Pop rock

Guided By Voices / Robert Pollard

Guided By Voices est sans doute le groupe de rock le plus prolifique qui ait jamais existé : pas moins de 16 albums entre 1987 et 2005, sans compter les nombreux mini-albums et les projets annexes de Robert Pollard ou des autres membres du groupe (Tobin Sprout, Doug Gillard...). Le vieux Bob, qui compose plus vite que son ombre, serait à ce jour l'auteur de plusieurs milliers de titres ! Et toujours cette voix capable de dérailler complètement mais aussi de poser doucement la plus parfaite des mélodies.

Dans les premières années, GBV, tout droit sorti d'Ohio, sonnait un peu comme un garage band fauché qui aurait essayé de faire du R.E.M. Parmi une ribambelle de morceaux mal enregistrés, parfois coupés en plein milieu, et au son souvent approximatif (d'où l'étiquette "Lo-fi" qui a été collée au groupe) se cachaient déjà de véritables pépites mélodiques. Mais c'est en 1996 que Pollard et sa bande s'affirment comme un groupe culte, bien qu'underground, avec l'album "Under the bushes under the stars", produit par Steve Albini (qui a créé le son de Nirvana) puis par Kim Deal (l'inoubliable bassiste des Pixies et cheftaine des Breeders et des Amps). Suivront d'autres albums peut-être moins brillants mais plus calibrés, avec une équipe de musiciens entièrement renouvelée.

En 2000 puis en 2005, Robert Pollard se permet encore de sortir deux coffrets de 100 morceaux inédits retraçant sous de multiples noms de groupes farfelus différentes époques de Guided By Voices. Parallèlement à la carrière du groupe (et depuis sa séparation définitive en 2005), Robert Pollard a aussi sorti des albums sous son nom ou sous différents pseudonymes (Circus Devils, The Keene Brothers...).
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Beatles

ZOR écoutait déjà les Beatles alors qu'il n'était qu'une toute petite ZOReille.
Les Beatles, c'est comme le cochon : tout est bon, oui, même la pire kitscherie (comme "Ob-la-di ob-la-da" ou "Octopus's Garden").

Mais ZOR a tout de même ses préférences. Le meilleur album des "Fab Four", selon ZOR, est "Revolver" (1966), sur lequel on trouve leurs premières expérimentations psychédéliques en studio, mais avec encore la fraîcheur des débuts.

En dehors des nombreux tubes interstellaires dont le quatuor a inondé la planète, ZOR a aussi une tendresse particulière pour des morceaux comme "The Walrus" ou "Hey, Bulldog", qui comptent parmi les compositions les plus réussies de Lennon, "Helter skelter", sur lequel McCartney prouve qu'il n'est pas que le gentil auteur de "Yesterday", ou le très obscur "Los Paranoias", déconnade enregistrée "à la maison" que l'on peut trouver sur quelques disques pirate. La version de "Besame mucho" enregistrée en 1962 pour Decca (qui refusa de signer le groupe) est également un monument (qui oserait encore, de nos jours, conclure un morceau par un "tcha tcha boom" lourd de siginification ?), de même que la version de "Twist and shout" jouée à l'Olympia en 1964 (en première partie de Sylvie Vartan ! Pauvre France !).

ZOR profite de cette première rubrique pour lancer quelques débats essentiels auxquels les fidèles de la ZORde sont invités à participer en laissant leurs commentaires avisés (c'est pas compliqué, il suffit de cliquer sur le lien idoine) :

Les Beatles doivent-ils se reformer ? (George Harrison avait déclaré que c'était hors de question tant que John Lennon serait mort, mais maintenant que George Harrison est mort lui aussi, on peut considérer que plus rien ne s'oppose à cette éventuelle reformation).

A tout prendre, préféreriez-vous avoir le génie de Lennon ou le talent de McCartney ? Ou plutôt l'inverse ?

Et Ringo Starr, alors, c'est de la gnognotte ?

George Harrison était-il la réincarnation de Krishna ?
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